Progressivement désertés pendant le premier confinement, nombreux sont les coworking qui ont dû fermer leurs portes et préparer leur survie dans un contexte incertain. Même si certains d’entre eux connaissent de véritables difficultés financières face à des loyers toujours plus élevés et une baisse de la demande, ces lieux de travail flexibles continuent d’attirer une clientèle à leur image, à la recherche de souplesse et d’un mode de travail plus nomade.

Un modèle fragilisé mais qui s’adapte au contexte sanitaire

Il est certain que le coronavirus a fragilisé le modèle économique du coworking qui ne s’était pas encore totalement établi en France. C’est pour cette raison que nombre d’entre eux ont dû mettre la clé sous la porte, faute de clients.  Ces derniers n’avaient souvent pas d’autre choix que de résilier ou annuler leurs abonnements / réservations, surtout lorsqu’eux-mêmes ont perdu leur activité professionnelle.

Les occupants de ces coworking appréhendent également de revenir dans ces open-space qui ne sont pas forcément adaptés aux mesures de distanciation sociale.

Chez Seven Coworking, tout est mis à disposition pour faire respecter les mesures sanitaires et la distanciation sociale. La configuration initiale des open-space en bureaux individuels séparés par des alcôves répondait déjà à ces nouvelles mesures. Cela n’a donc pas entrainé de suppression de postes. La capacité d’accueil de la salle de réunion a été réduite de moitié afin d’accueillir en toutes sécurité des intervenants extérieurs. Du gel hydroalcoolique, des masques et des affiches informent les coworkers et visiteurs sur la meilleure façon de respecter ces mesures.

Ces adaptations ont permis au Seven Coworking de pouvoir rester ouvert durant le confinement, tout comme le coworking Village Zéro à Lyon qui a également su mettre en place des mesures sanitaires adaptées.

L’avenir des coworking

Malgré la menace de la crise sanitaire qui pèse sur la survie des coworking, ces lieux collectifs restent une solution avantageuse pour les salariés qui ont testé les limites du travail à la maison et qui veulent désormais éviter les longs trajets quotidiens entre bureau et domicile.

Le coworking offre aux travailleurs un cadre professionnel et agréable, plus proche de chez eux et qui rompt avec l’isolement social. Au Seven Coworking, lors de l’annonce du second confinement, aucun coworker ne souhaitait revivre une situation de télétravail à la maison. C’est pour cela que beaucoup d’entre eux sont venus au coworking pour maintenir le lien social.

Il est tout à fait possible d’imaginer que, d’ici quelques années, ces espaces deviennent progressivement la norme chez les salariés. Alors qu’ils ont déjà conquis les indépendants, les start-up et les jeunes entrepreneurs, les coworking représentent désormais une alternative intéressante pour les employés et employeurs. Ce sont des lieux de vie idéaux qui répondent parfaitement aux besoins de relations sociales et solidaires, notamment en temps de crise. C’est d’ailleurs leur raison d’être.

Un changement de culture du travail est nécessaire pour que ces espaces s’installent durablement dans le paysage professionnel. L’activité nomade de certains travailleurs est une belle opportunité pour ces lieux de travail flexibles qui ont su profiter de la digitalisation des outils professionnels.

Le confinement et la généralisation du télétravail n’ont fait que confirmer cette tendance. De plus en plus d’entreprises tendent à remplacer leurs surfaces de bureau fixe par des surfaces flexibles. La demande de flexibilité des entreprises s’est accrue ces dernières années, ce qui représente une opportunité de plus pour les coworking. Et le Seven Coworking est prêt à répondre à cette demande.

Rédaction : Victoria Cossalter